Ces particules sortent du Soleil comme de l’eau sort du pommeau d’une douche. C’est la métaphore qu’ont employée des scientifiques pour expliquer les dernières observations de notre étoile qui lèvent une partie du voile sur un vieux mystère.
En novembre 2021, la sonde américaine Parker s’était approchée à 8 millions et demi de kilomètres du Soleil. Juste assez près pour pouvoir observer en direct la formation de « trous» dans la couronne solaire — des «trous coronaux» — par lesquels sont éjectées ces particules chargées électriquement qui forment ce qu’on appelle le vent solaire.
Équilibre entre la gravité et la fusion nucléaire
Il faut savoir qu’en dessous de la couronne du Soleil — son atmosphère — se cache un champ magnétique extrêmement complexe dont on connaît encore très mal les interactions.
La couronne est ainsi beaucoup plus chaude que la surface. Des millions de degrés VS «à peine» 10 000 degrés Celsius. Et la solution de ce mystère se cache dans ces interactions.
D’une part, la gravité tire vers le bas — vers la surface de l’étoile — les gaz qui forment la couronne.