Quelque part dans le monde, quelqu’un continue-t-il de vendre un gaz réfrigérant appelé CFC-11, un chlorofluorocarbone dont la production est censée avoir complètement cessé depuis au moins 10 ans?
Le CFC-11, interdit en raison de son impact dévastateur sur la couche d’ozone dans l’atmosphère terrestre, apparaît sur les instruments de mesure de l’atmosphère, dans une quantité supérieure à ce à quoi on s’attendrait d’un produit en voie de disparition.
Une nouvelle source?
Il n’est pas anormal qu’il en reste des traces dans l’atmosphère: bien qu’interdit de vente, de petites quantités continuent de s’échapper chaque année d’équipements de cuisine vétustes ou d’édifices démolis qui en avaient dans leur isolation. Par ailleurs, c’est un gaz qui a une durée de vie de 50 ans.
Mais ce qui est anormal, c’est que depuis 2013, les quantités mesurées montrent que, bien que le déclin se poursuive, ce déclin a néanmoins ralenti de 50%, comme si une nouvelle «source» était apparue.