Le président de la prochaine conférence des Nations unies sur le climat (COP28) se dit convaincu que la sortie des carburants fossiles est «inévitable», mais il refuse de parler de délai.
Sultan Ahmed Al Jaber est aussi président de la compagnie pétrolière nationale des Émirats arabes unis, le pays qui accueille cette année la COP, du 30 novembre au 12 décembre. Ce double chapeau a été critiqué par les environnementalistes — quoique pas par les gouvernements des grandes puissances, dont les États-Unis et l’Union européenne.
Sortir des énergies… ou des émissions?
En mai dernier, il a semblé louvoyer sur l’expression «sortir des carburants fossiles», lui préférant l’expression «sortir des émissions fossiles».
La différence n’est pas si subtile, puisqu’elle peut se traduire par des décennies supplémentaires de production de CO2, moyennant le développement de technologies pour les entreposer ou les remplacer.
Une rencontre avec les ministres de l’Environnement de 40 pays, tenue le 13 juillet à Bruxelles, était l’occasion pour lui de présenter son programme pour la COP28.