Il a fallu pour cela séquencer les génomes de ces milliers de volontaires, et y chercher parmi une liste de centaines de variantes de gènes que l’on sait être liées à une augmentation du risque de problèmes cardiaques ou de maladies comme le diabète de type 2.
Le mot-clef ici étant «augmentation du risque»: aucune de ces variantes ne détermine en effet qu’une personne aura nécessairement une maladie. Par conséquent, jusqu’à quel point des gens changeront-ils leurs habitudes de vie sur la base d’un «simple» risque?
Cela fait partie des choses qu’observeront des chercheurs d’autres pays, à la recherche d’arguments pour recommander — ou non — à leur propre gouvernement d’aller de l’avant avec une initiative semblable. Des études à plus petite échelle menées jusqu’ici ont montré un impact plutôt mitigé.