La Nouvelle-France a eu des pionnières de la trempe de Jeanne Mance et Marguerite Bourgeoys. S’il n’en tient qu’à Josée Mongeau, on peut ajouter Anne Lamarque au chapitre des relations… extraconjugales. Voilà ce que le premier tome du Cabaret de la Folleville clame haut et fort.
L’action débute en 1662 à Bordeaux (France) et se termine en 1673 à Ville-Marie (Montréal).
Anne Lamarque n’a que 13 ans lorsque son père manifeste l’intention de la marier à un veuf quinquagénaire qui lui répugne vivement. Accompagnée de son frère Jacques, qui a juré de la protéger, elle décide de fuir là où ses parents ne pourront la retrouver: en Nouvelle-France.
La traversée est une succession de hauts-fonds, écueils et rochers de surface qui personnifient autant de dangers. Rien n’est à l’épreuve de celle qui réussit à fuir un mariage imposé et à devenir maîtresse de son destin.
Courtisée, harcelée
Comme il y a peu de femmes à Québec pour satisfaire colons et soldats, Anne est courtisée, puis harcelée. Le refus de l’adolescente conduit à un viol. Ayant perdu sa virginité, elle craint d’engendrer un enfant non désiré. La romancière décrit comment Anne est soulagée de voir ses mois reprendre.


