L’article 56 de la Loi de 2000 sur les normes d’emploi, LO 2000, c 41, prévoit que, sauf dans quelques situations qui ne sont pas celles de la plupart des petites et moyennes entreprises (PME), une mise à pied temporaire ne peut durer plus de 13 semaines au cours d’une période de 20 semaines consécutives.
Si une mise à pied temporaire dépasse cette limite de 13 semaines, il est présumé que l’employeur a mis fin à la relation d’emploi sans motif valable.
Depuis le début du mois de mars, la pandémie CoViD-19 a des répercussions disproportionnées sur les activités des PME: des milliers d’employés ont été mis à pied temporairement.
Puisque la limite de 13 semaines approche à grands pas, les membres de la société à responsabilité limitée Emond Harnden, un des plus grands cabinets d’avocats spécialisés en droit du travail et de l’emploi, représentant exclusivement les intérêts de divers employeurs de l’Ontario dans les deux langues officielles, sont préoccupés des conséquences juridiques que de tels congédiements présumés auront sur la viabilité des petites et moyennes entreprises.
Harmoniser les mesures ontariennes et fédérales
Maître Jacques Emond, co-fondateur du cabinet, a écrit en français et en anglais au ministre ontarien du Travail, de la Formation et du Développement des compétences, Monte McNaughton, pour le sensibiliser à la situation critique des petites et moyennes entreprises.