Dans un documentaire produit par l’Office national du film du Canada (ONF), la réalisatrice Danielle Sturk aborde les violences sexuelles et sexistes chez les jeunes. Dans ce cas, le «silence nous rend complices», affirme la cinéaste. Ce court-métrage (39 minutes) est un appel à l’ouverture des conversations.
Disponible depuis le 3 avril en ligne sur onf.ca, la cinéaste franco-manitobaine mixe témoignages de jeunes filles et de jeunes garçons.
«La donne n’a pas changé depuis mon enfance!», écrit la cinéaste. C’est pour cette raison qu’elle s’est investie dans ce projet. Pour «ouvrir le dialogue sur la violence sexuelle».
La «société patriarcale» en question
Comme dans la chanson Kid du chanteur Eddy de Pretto, il est question d’une «masculinité toxique», où les garçons doivent «cacher leurs émotions».
Le côté «toxique» de beaucoup de relations masculines s’illustre par l’incapacité de parler «d’émotions intimes», suscitée par la crainte d’être perçu comme «vulnérable» aux yeux de ses pairs.