Le Canada et une douzaine de pays actifs à la récente COP30 (que les États-Unis ont boycottée) ont signé une «Déclaration sur l’intégrité de l’information sur les changements climatiques» pilotée par l’UNESCO.
Officiellement, il s’agit de «lutter contre la désinformation climatique et promouvoir des informations précises et fondées sur des preuves concernant les questions climatiques». En réalité, c’est un pacte de censure, heureusement voué à l’échec.
Le gouvernement de Mark Carney est difficile à suivre sur l’enjeu climatique. L’ancien chef de la Banque du Canada, puis de la Banque d’Angleterre, s’en était fait le champion sur la scène internationale. C’est à l’avant-plan son manifeste personnel Values. Son épouse, l’économiste Diana Fox Carney, passe pour une «experte du climat».
Reculs salutaires
Mais déjà, en campagne en vue des élections du 28 avril, il rétropédalait sur la taxe carbone pour parer aux attaques de Pierre Poilievre. Puis, d’autres pans de la politique de Justin Trudeau et Steven Guilbeault sont tombés. Ce dernier vient de démissionner du Cabinet après la signature de l’entente avec l’Alberta sur un pipeline vers un port de la Colombie-Britannique.
À la COP30, cependant, le Canada a entériné l’idée de criminaliser la diffusion d’informations susceptibles d’atténuer la psychose catastrophiste ambiante sur les changements climatiques. Alors que c’est plutôt un changement de paradigme qui serait souhaitable sur cet enjeu.


