«La beauté nous transfigure, car elle nous sort de l’habitude, permet de revoir les choses qui nous entourent comme si c’était la première fois. En sortant dans la rue, vous voyez cet arbre en fleur, et l’univers vous apparaît comme au matin du monde.» – François Cheng
Pour la quatrième année consécutive, je participe à un voyage de presse organisé par l’Office du Tourisme chinois. J’ai accepté l’invitation, sachant que les découvertes seraient intéressantes. Retourner dans des contrées déjà connues, c’est en quelque sorte revenir un peu chez soi. Certains aspects me sont familiers, mais ça n’exclut pas les surprises, car la Chine offre l’un des plus grands éventails touristiques du monde
C’est en 2009 que j’ai visité la Chine pour la première fois: Shanghai, le Barrage des Trois Gorges, la ville de Wuhan dans la province du Hubei. C’était le printemps. Chacune de mes visites par la suite était teintée par les couleurs du printemps ou par celles de l’automne, empreintes d’une poésie au charme atemporel, les paysages variant selon les saisons.
Je garde un souvenir impérissable des spectacles réalisés dans des décors naturels hauts en couleur. Cette année, oh surprise, c’est l’été qui m’accueille à Beijing, puis viendra la province du Hubei, les Trois Gorges, avec la magie d’une croisière sur le Yangzté, des «échappées belles» dans des Géo-parcs nationaux, des grottes, des gouffres, des peintures rupestres. Jingshou, Chongqing et d’autres surprises.
Visiter ces régions en juillet est une aventure en soi. Pour avoir visité Wuhan, je savais que la chaleur et la pluie feraient partie du paysage: je le mentionne dans le reportage intitulé: «J’ai vu se lever le soleil sur le Yangzté», édité dans le magazine Prestige Design et dans mon site Anne autour du monde.