Les six candidats à la chefferie conservatrice étaient réunis à Laval, au Québec, ce mercredi 25 mai, pour débattre en français. Scott Aitchison, Roman Baber et Leslyn Lewis ont principalement lu leurs fiches. Patrick Brown a tenté de s’exprimer dans un français laborieux. Jean Charest et Pierre Poilievre ont évolué avec aisance dans la langue de Molière.
Retour sur deux heures d’un débat où Pierre Poilievre, considéré comme le meneur dans la course, était clairement la cible des attaques.
Meilleure discussion sur les politiques
Entre les applaudissements chaleureux des supporteurs de Pierre Poilievre et de Jean Charest, venus en grand nombre, le modérateur du débat, Marc-Olivier Fortin, a dû s’y reprendre plusieurs fois pour recadrer les échanges. Avant même que le débat ne commence, des voix scandaient le nom du candidat Poilievre.
Selon les premières réactions, le débat était plus structuré que celui en anglais. C’est ce qu’affirment plusieurs experts en politique canadienne sur les réseaux sociaux ou en entrevue, comme Stéphanie Chouinard sur CPAC, juste après le débat.
«Le grand gagnant, ce sont les gens qui ont écouté le débat. On a beaucoup plus parlé de politique publique, comparé au débat en anglais, il y a deux semaines. Oui, il y a eu des attaques, mais nous avons une meilleure idée des positions des candidats.»