Sur les 48 villes côtières les plus peuplées du monde, 44 s’enfoncent dans le sol plus vite que les eaux ne s’élèvent.
Le total est contestable, tout dépendant de la région urbaine que l’on calcule. Mais il rappelle que plusieurs de ces métropoles ont de très gros travaux d’infrastructures à l’horizon, si elles veulent protéger leurs quartiers les plus à risque.
En gros, la hausse du niveau des océans est actuellement estimée à 3,7 millimètres par an — un chiffre qui varie d’une région du monde à l’autre.
Jusqu’à 30 mm par an
En comparaison, les auteurs de cette nouvelle étude estiment qu’entre 2014 et 2020, le taux médian «d’enfoncement» ou d’affaissement du sol variait de 1,1 à 16,2 mm.
Et certaines des villes les plus à risque ont même des quartiers qui ont dépassé les 20, voire 30 mm par an, pendant cette période. Parmi elles, Tianjin, en Chine, et Ahmedabad, en Inde.
Non loin derrière, Hô Chi Minh, Vietnam ou Djakarta, en Indonésie. Mais dans l’ensemble, 44 des 48 villes étudiées sont au-dessus de la limite des 3,7 mm.