L’ionosphère est cette région qui commence à plus de 50 km d’altitude et s’étend jusqu’à 1500 km. Une équipe de chercheurs vient de tester la faisabilité d’en dresser une carte à partir de téléphones dont les usagers ont les deux pieds sur Terre.
Parce qu’elle s’étend jusqu’aux confins de l’espace, l’ionosphère est soumise au constant bombardement des particules issues des éruptions solaires et du reste du cosmos.
Impact sur les satellites
C’est une région «instable», dont les sautes d’humeur ont un impact sur les satellites et tout particulièrement, dans la dernière décennie, sur ces satellites auxquels on demande une extrême précision: ceux dont dépendent nos GPS.
Des chercheurs de Google et de deux universités américaines ont donc voulu tester si, à partir des données combinées de 40 millions de téléphones, on pourrait dresser une carte plus précise de ces soubresauts.
Ce qui serait tout à la fois une façon de mieux les comprendre… et d’améliorer la performance des GPS. D’où l’intérêt qu’avait Google dans cette recherche.
Deux fois plus de terrain
Leur conclusion: les «mesures» obtenues par les téléphones couvrent deux fois plus de «terrain» que celles des stations scientifiques vouées à la surveillance de l’ionosphère — pour la simple raison qu’il y a plus de régions où l’on trouve des téléphones.