Né à La Havane en 1967, donc après la Révolution de 1959, Carlos Garaicoa vit toujours dans sa ville natale qui lui inspire une bonne partie de sa production artistique.
Nouvelles architectures (2003)
Quand le spectateur entre dans la première salle, il voit devant lui des lanternes en papier de riz, suspendues par des fils presque invisibles. Comme ces lanternes renvoient à des formes plus ou moins architecturales, on pourrait imaginer une ville entre ciel et terre dont chaque édifice est éclairé de l’intérieur: une ville, la nuit. Vision poétique d’un monde de rêve, atemporel.
La chambre de ma négativité (2004)
Dans la salle voisine se trouvent, sur le plancher, de petites locomotives de bois qui traînent derrière elles des wagons qui sont des lettres, chaque train épelant un mot écrit soit en anglais soit en espagnol.
Sur le mur du fond, on projette une vidéo qui met ces trains en mouvement. C’est plus que gentil et amusant. Ces images qui se déroulent sous nos yeux n’ont rien d’anodin.