Le nom de Gustave Caillebotte devrait figurer dans la liste des célèbres peintres français du 19e siècle à côté de ceux de Manet et de son élève Berthe Morisot, Bastien-Lepage, Bazille, Fantin-Latour, Renoir, Boudin, Monet, Sisley, Pissarro, Degas, pour citer quelques noms connus. Mais il n’en est rien, on a vraiment oublié Caillebotte.
On peut se rendre au Musée d’Orsay à Paris, pour voir quelques-unes de ses œuvres, mais on peut aussi se procurer le livre d’art ou catalogue qui donne une reproduction des tableaux de cet artiste – et notamment des Raboteurs de parquet, un chef-d’œuvre refusé au Salon des Indépendants
L’œuvre de Caillebotte représente 475 tableaux. Le catalogue de ses peintures et pastels est édité par la par la Bibliothèque des arts dans une nouvelle édition revue et augmentée avec le concours de Sophie Pietri, critique d’art.
Troisième épouse
Gustave Caillebotte est né à Paris le 19 août 1848. Son père, Martial Caillebotte, a d’abord perdu ses deux premières épouses avant de se marier avec Céleste Daufresne (1819-1878), fille d’un avocat, dont il aura son fils Gustave.
Celui-ci fait des études classiques au lycée Louis-le-Grand (Louis XIV), à Vanves, en Île-de-France, et obtient en 1869 un baccalauréat en droit puis une licence en droit. Mobilisé ensuite dans la garde nationale, il participe à la défense de Paris pendant la guerre franco-prussienne.