Avec Ce que la vie doit à la mort, Boucar Diouf illustre comment l’une et l’autre sont les deux faces opposées d’une même pièce.
Il donne comme preuve que, en fin de vie comme en fin de grossesse, les soins importent: «il faut accompagner un vénérable mourant avec la même attention qu’un vulnérable bébé».
Repousser la mort
Et il ajoute que, après le dernier souffle comme avant le premier, personne n’a conscience de ce qui se passe. «On ne perçoit pas plus sa propre mort qu’on se rappelle sa naissance.»
Médecine, microbiologie, immunologie, épidémiologie, autant de disciplines scientifiques vouées à retarder notre «date de péremption». Peu importe l’origine ou la croyance, vouloir repousser la mort est «une préoccupation légitime et importante pour tous les Sapiens».
Il n’en demeure pas moins que la naissance reste un verdict de condamnation à mort.