Les enquêtes de l’inspecteur Bonneau et de son assistant Lamouche, de la police montréalaise, n’ont plus de frontière. Dans La femme papillon, le romancier J.L. Blanchard les dépêche à Paris où ils affrontent le mystérieux et redoutable Ordre des Monarques.
Le président de la République a invité Bonneau pour le remercier d’avoir résolu une affaire de célèbre tableau, racontée dans Les os de la méduse. Aussitôt arrivé à l’aéroport Charles-de-Gaulle, l’inspecteur est kidnappé. Cela déclenche un branle-bas de combat entre le directeur de la police nationale, le coordonnateur de la lutte contre le terrorisme, la ministre de l’Intérieur, le premier ministre et le président de la République.
Un assistant qui dérange
Pour retrouver Bonneau avant qu’il ne soit coupé en petits morceaux, l’assistant Lamouche s’envole pour Paris. Il est reconnu pour être impertinent, voire un peu rebelle, mais plutôt futé. Le voici «au beau milieu d’un échiquier sans en connaître tous les enjeux». Paris n’entend pas laisser «ce jeune assistant de mes fesses se mêler de l’enquête» et le tient à distance.
En acceptant de devenir l’assistant du lieutenant, Lamouche savait qu’il allait probablement en voir de toutes les couleurs. «Mais jamais il n’aurait cru qu’il devrait aussi jouer les James Bond…» Pour retrouver son patron en vie, Lamouche doit élucider le mystère entourant l’énigmatique Ordre des Monarques dont les fondements semblent être l’ambition et la cupidité.
Plaisirs charnels
J.L. Blanchard démontre comment la convoitise fait commettre bien des crimes et croire bien des sottises. Il pimente son récit en décrivant des scènes d’initiation à l’Ordre des Monarques, où les membres cherchent «l’apothéose de la sagesse dans la célébration des plaisirs charnels». Son style est aussi coloré que les fantasmes des initiés.