En dépit du déclin du français comme langue maternelle, des militantes du bilinguisme assurent que cette valeur canadienne se porte bien. L’intérêt d’apprendre le français est bien présent, mais les efforts doivent être déployés dans les programmes d’immersion et dans le recrutement d’enseignants, relève-t-elles.
La PDG du réseau Canadian Parents for French (CPF), Nicole Thibault, et la directrice générale de l’Association canadienne des professionnels de l’immersion (ACPI) se sont vu remettre l’insigne de Chevalier dans l’ordre des Palmes académiques de la part de l’Ambassade de la France au Canada le 28 mars dernier.
Cet honneur vise à reconnaître les personnes ayant rendu des services à l’éducation et qui contribuent au rayonnement de la langue et de la culture française dans le monde.
CPF se concentre à donner des outils aux parents anglophones qui veulent faire apprendre le français à leur enfant. L’ACPI promeut quant à elle les programmes d’immersion de langue française.
Profitons-en pour faire le point de la situation du bilinguisme au pays et dans la région, où les deux langues officielles se côtoient naturellement.