Au Notre Bistro, accueil et cuisine vont de pair

Un endroit accueillant et authentique

Un restaurant de 20 places qui se veut chaleureux et accueillant
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Publié 13/09/2018 par Mathieu Guilleminot

Sergueï Kourokhtine, 39 ans, a ouvert son restaurant, le Notre Bistro, il y a un an et demi, sur l’avenue Manning dans le quartier Harbord Village.

Mais avant cela, il s’est forgé une solide expérience dans le domaine de la restauration, en particulier sur l’aspect service et maître d’hôtel. Et cette expérience, il la doit a une vie bien remplie, passée dans de nombreux restaurants à travers le monde.

Notre Bistro
Sergueï Kourokhtine, le proprio du Notre Bistro.

Fils d’immigrés russes

C’est en 1990, alors que les frontières de l’Union soviétique commencent à s’ouvrir, que Sergueï, né à Saint-Pétersbourg, arrive en France.

Rapidement, sa mère trouve un emploi dans un restaurant du 18e arrondissement de Paris, jusqu’à obtenir le statut de chef.

C’était le premier contact de Sergueï avec le monde de la cuisine et de la restauration. Et également le déclic.

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La cuisine est rapidement devenue un de ses passe-temps… tout comme le hockey. «Dès mon plus jeune âge, j’ai été habitué à manger de bonnes choses, ce qui m’a fait découvrir la bonne cuisine», raconte-t-il.

Voyages initiatiques

Par la suite, Sergueï a travaillé dans des restaurants près de Cannes, avant de se rendre aux États-Unis afin d’acquérir une expérience dans la restauration privée. «J’ai eu la chance de servir sur de grands yachts privés», se rappelle Sergueï. J’ai pu côtoyer une clientèle assez haut placée, et j’ai beaucoup appris sur le service à ce moment-là.»

C’est en 2004 que Sergueï pose pour la première fois les pieds au Canada. Et le pays lui a rapidement plu. «Ce que j’aime avec Toronto, c’est que c’est une ville qui chante sa multiculturalité, qu’elle s’est forgée avec ses valeurs. C’est sans doute la seule ville au monde où je peux parler à la fois français, anglais et russe.»

Le chef de cuisine et son second.

Mais pourquoi venir au Canada? «Après avoir travaillé aux États-Unis, je suis rentré en France, à Paris avant de revenir sur Cannes», raconte Sergueï. «Puis, j’ai remarqué que mes compétences, notamment linguistiques, n’étaient pas assez prises en compte par les restaurants pour lesquels je travaillais. J’ai donc décidé de retourner en Amérique du Nord.»

Mais faute de papiers en règle, la première expérience de Sergueï s’achève prématurément. Tout en cherchant un moyen de revenir à Toronto, il travaille pour des personnes ainsi que pour des établissements prestigieux, notamment à New York et Moscou. Avant de revenir au Canada pour ouvrir le Notre Bistro.

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Assiette d’escargots à la française.

Aux petits soins

Pour son restaurant, Sergueï tire sa vision de son expérience dans le service, en tant que maître d’hôtel. «Le Notre Bistro est un endroit petit, qui se veut proche du client. Nous voulons être à l’écoute, aux petits soins, pour offrir un cadre chaleureux et respectueux.»

«C’est comme un devoir de donner le meilleur service possible, de satisfaire le client. Un bon maître d’hôtel est à l’écoute, mais cela ne l’empêche pas de guider le client», explique Sergueï.

«Nous invitons les gens à venir manger de la bonne cuisine et passer un bon moment dans un endroit qui rappelle la France, un endroit chaleureux, convivial.»

Foie gras sur pain grillé.

Une cuisine authentique

Le principal crédo de Sergueï en ce qui concerne la cuisine? Servir des aliments de première fraîcheur, et locaux. «Quatre-vingt-quinze pour cent de nos produits viennent de l’Ontario», précise Sergueï. «Nous servons une cuisine de saison. Ne me demandez pas des tomates en hiver, cela n’aurait aucun sens.»

«C’est sur ces produits que nous basons notre cuisine. Cuisine française, certes, mais avec une touche multiculturelle.»

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«Ce que j’aime dans la cuisine française, c’est sa diversité, sa finesse et sa tradition», explique Sergueï. «Tout comme son homologue chinoise, la cuisine française est très riche, et donc de nombreuses autres s’en sont inspirées. J’aime également le respect porté aux ingrédients utilisés, les différentes méthodes de préparation.»

Tarte tatin à la poire.

«Au Notre Bistro, nous ne cherchons pas le sensationnalisme. Nous pratiquons une cuisine authentique. Nous ne voulons pas que les clients viennent manger chez nous pour tel ou tel plat que l’on ne trouve pas ailleurs. Nous préférons les voir venir pour un tout. C’est pour cela que notre carte change assez régulièrement.»

«Mon but, c’est que les clients deviennent des réguliers.»

Notre Bistro
La façade du Notre Bistro, dans le quartier Harbord Village.

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