Les 15 et 16 mai prochains, La Machine à Dire présentera Antigone, de Jean Anouilh, au Théâtre Glendon, sur le campus bilingue de l’Université York. Une adaptation de l’un des plus grands succès du répertoire français qui, en partenariat avec le Lycée français de Toronto, permettra à de jeunes mais talentueux élèves de faire leurs premiers pas sur scène.
À la suite d’une lutte fratricide entre les deux héritiers de Thèbes, les princes Éthéocle et Polynice, le roi Créon décide d’offrir une sépulture majestueuse au premier mais interdit quiconque d’enterrer le second, qu’il considère comme un traître. Antigone, soeur des deux défunts, pense alors qu’il est de son devoir que ses deux frères subissent le même sort et décide de tout faire pour enterrer Polynice. La version de Jean Anouilh est parue en 1944.
Avec Antigone, La Machine à Dire est revenue à un répertoire plus classique, après l’interlude Tequila Shot de 2006. Depuis octobre, à raison de 10 heures par semaine, la troupe se prépare à ces deux dates. Une grande première pour certains acteurs, pour la plupart âgés de 16 ans.
Christophe Bauzet, fondateur et metteur en scène de La Machine à Dire, a conservé une partie de l’équipe avec laquelle il travaillait auparavant. C’est le cas de Gaëlle Mareschi (Antigone), qui interprétait la Fille en rouge dans Tequila Shot: «L’année précédente, j’avais adoré travailler avec Christophe et Marie-Christine Masson (enseignants au Lycée et co-metteurs en scène). Cette année, ils m’ont donné l’opportunité de prendre les traits d’un personnage complètement différent. C’était une excellente opportunité de refouler les planches.»