Ambiance africaine à Queen’s Park

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Publié 08/07/2008 par Vincent Muller

Samedi et dimanche, Afrique et Caraïbes ont investi Queen’s Park le temps du rendez-vous annuel de l’Afrofest. Il s’agissait de la 20e édition du festival de musique africaine. Plusieurs artistes reconnus, dont certains originaires de pays faisant partie de la Francophonie, se sont produits devant un public venu en nombre.

Dès samedi, on pouvait savourer différentes spécialités culinaires africaines et caribéennes à Queen’s Park, découvrir des livres sur le thème de l’Afrique ainsi que de l’artisanat, bijoux et vêtements notamment. Tout ceci en profitant de concerts gratuits de qualité puisque de grands noms de la scène musicale africaine ont répondu à l’appel des organisateurs de l’événement.

Venant des quatre coins de l’Afrique, mais aussi du Canada, les artistes ont donné un aperçu de la diversité et de la richesse culturelle et musicale du continent. Ainsi l’ambiance chaleureuse et éclectique qui régnait sous l’ombre des arbres de Queen’s Park a attiré une foule enthousiaste dans un véritable voyage musical.

Ce fut un long voyage allant de l’Afrique de l’Ouest: Cap-Vert, Guinée, Mali, Sénégal, Côte d’Ivoire, Nigeria, Ghana, à l’Afrique de l’Est, Somalie, Soudan, en passant par l’Afrique centrale avec le Burundi, le Rwanda, l’Ouganda, le Cameroun, faisant aussi un tour du côté de Madagascar et même des caraïbes puisqu’un groupe haïtien était également présent.

Une grande variété de rythmes, donc, d’instruments, de danses mais également de langues puisqu’on pouvait entendre diverses langues africaines, au côté de l’anglais et du français.

Les artistes guinéens Alpha Yaya Diallo et Doura Barry ont fait quelques morceaux en français. Ils ont été parmi ceux qui ont attiré le plus de public dimanche soir avec Sountougoumba Tapa Diarra du Mali et l’Ivoirienne Dobet Gnahoré dont les chants ont séduit la foule.

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À la fin de sa prestation, le kiosque où l’on pouvait acheter son album a été envahi immédiatement par un public également très impressionné par ses qualités de danseuse.

La journée précédente avait été aussi intense et s’était terminée par la prestation de Fallou Dieng, véritable star au Sénégal, et de son groupe le DLC (Dakar Loisir Club).

Les novices ont ainsi pu découvrir le rythme du Mbalax sénégalais, alors que parmi le public, certaines danseuses chevronnées n’ont pas pu résister à la tentation de monter sur scène. Fallou Dieng, qui se produisait pour la première fois au Canada, a semblé apprécier son passage à Toronto: «Je ne connaissais pas le Canada, mais j’ai trouvé ici une ambiance presque comparable à celle de Central Park à New York».

Le lendemain, il se produisait à London et aura l’occasion de découvrir davantage le pays puisqu’il sera présent aux Nuits d’Afrique à Montréal.

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