Avoir 18 ans, c’est finalement atteindre l’âge de la liberté. L’important corolaire qui l’accompagne laisse poindre des choix, des responsabilités. Voilà ce que tente de démontrer Éric Plamondon dans Aller aux fraises, un recueil de trois nouvelles.
Le narrateur masculin aura bientôt 18 ans. Ses parents étant divorcés, il fait la navette entre son père et sa mère selon un horaire qui lui convient.
La fin d’un monde d’Éric Plamondon
L’ado passe la majeure partie du temps avec ses amis de la fin du secondaire à boire, jouer au pool, se rouler par terre et se promener en voiture.
Une longue scène décrit comment deux amis sont pris dans une tempête de neige en route pour aller déposer les cendres d’un copain dans un lointain village.
L’un d’eux lance: «M’as crever tusseul icitte comme un rat pis parsonne va savoir quoi faire avec moé.» L’autre regarde l’urne sur le siège arrière et trouve une solution…