Premier organisme à recevoir une charte ontarienne en français
Fondée en novembre 1980, la Société franco-ontarienne d’histoire et de généalogie (SFOHG) est le premier organisme sans but lucratif à recevoir une charte ontarienne en français le 21 avril 1981. La SFOHG met en valeur l’histoire, le patrimoine et l’identité des francophones établis depuis plus de trois siècles sur le territoire qui constitue l’Ontario actuel. Les membres fondateurs sont Louise Décarie-Marier, Paul-R. Marier, Patrick Savoie, Jean-Marc Poliquin, Gilles Lamoureux-Gadoury, Aurèle Hotte, Jean-Louis Sauvé et Marthe Gagnon-McDonald. La plupart de ces personnes sont devenues par la suite membres du tout premier conseil d’administration de la Société en 1981. Depuis janvier 1982, […]
La comédie musicale Hair au Canadian Stage
À l’automne 1970, André Paiement, Robert Paquette et Gaston Tremblay profitent d’une grève d’étudiants à l’Université Laurentienne pour se rendre à Toronto. Voici ce qu’on peut lire sur cette aventure, dans Prendre la parole (Ottawa, Le Nordir, 1996): «Après plusieurs bières, on se rend au Théâtre Royal Alexandra pour voir Hair! La musique, le langage cru, le sexe à fleur de peau, les chansons Hair et Let the Sunshine In transformèrent cette soirée en une expérience qui nous marqua profondément […]. Hair était un spectacle-choc: Moé j’viens du Nord s’tie le deviendrait». Ce fut le début de la contre-culture telle […]
La face cachée du Toronto francophone
Invité de la Société d’histoire de Toronto, Paul-François Sylvestre a prononcé une causerie dans le cadre de la Semaine de la francophonie le 24 mars. Il a choisi de présenter un florilège de ces personnalités franco-torontoises qui passent souvent inaperçues. Il y a des noms qui s’imposent tout de go parce que des institutions ou des rues portent leur nom. C’est le cas d’Étienne Brûlé, de Mgr de Charbonnel, de Jacques Baby (Baby Point), de Laurent Quetton de Saint-Georges (rue St. George), d’Omer Deslauriers et de Laure-Rièse. Ces exemples ne constituent que la pointe de l’iceberg. Une douzaine d’athlètes, artistes […]
Vers un plan d’action pour le patrimoine franco-ontarien
Du 16 au 18 février, Sudbury était l’hôte d’un colloque sur le patrimoine franco-ontarien. Quelque cent délégués représentant des sociétés d’histoire et de généalogie, des centres de recherche, des musées et divers organismes de préservation ou de promotion du patrimoine étaient conviés pour brosser un état des lieux et pour déterminer l’orientation à prendre afin de donner au patrimoine la place qui lui revient dans la société franco-ontarienne. Organisé par le Centre franco-ontarien de folklore, le Regroupement des organismes du patrimoine franco-ontarien et la Société franco-ontarienne d’histoire et de généalogie, Convergence Patrimoine 2006 offrait une variété d’ateliers et de causeries […]
Naissance de l’écrivain Jean Éthier-Blais
Décédé depuis bientôt dix ans, Jean Éthier-Blais est déjà considéré comme un des plus remarquables écrivains de l’Ontario français. Le Québec l’a toujours considéré comme un des siens. La Belle Province lui a d’ailleurs accordé plusieurs honneurs, dont le Prix Duvernay, le prestigieux Prix Athanase-David et le Prix France-Québec. Jean Éthier-Blais était membre de l’Académie des Lettres du Québec, de l’Ordre des francophones d’Amérique et officier de l’Ordre national du Québec. L’Université Laurentienne lui avait décerné un doctorat honoris causa. Né le 15 novembre 1925 à Sturgeon Falls, Jean-Guy Blais est lauréat du premier Concours provincial de français (1938) et […]
Naissance de l’écrivaine Jocelyne Villeneuve
Le nom de Jocelyne Villeneuve occupe une place particulière dans la littérature franco-ontarienne puisqu’elle demeure une des premières écrivaines contemporaines à s’intéresser à la littérature jeunesse. À une époque où on ne parle que de la nouvelle vague de poésie et de théâtre en milieu franco-ontarien, Jocelyne Villeneuve aborde un autre genre. Des circonstances dramatiques l’amèneront à consacrer trente ans de sa vie à l’écriture. Née à Val d’Or (Québec) le 9 février 1941, Jocelyne Villeneuve vit à Sudbury à partir de 1953. C’est là qu’elle poursuit ses études et qu’elle obtient un baccalauréat de l’Université Laurentienne en 1962. Deux […]