Les enseignants discutent d’intimidation

Il faut reconnaître les signes d'intimidation et intervenir sans délai.
Partagez
Tweetez
Envoyez

Publié 06/10/2017 par l-express.ca

L’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario organise des groupes de discussion (en anglais) dans six villes de l’Ontario, en commençant par Toronto ce jeudi 5 octobre, sur les meilleures façons de réagir à l’intimidation entre élèves.

Des représentants des services de police, conseils scolaires, ainsi que des experts du Centre canadien de protection de l’enfance et du Canadian Safe School Network, font partie des groupes de discussion.

Selon l’Ordre, l’intimidation touche une majorité d’élèves au moins une fois au cours de leur passage au primaire ou au secondaire.

30% des élèves avouent en avoir déjà intimidé d’autres; 78% ont été témoins d’actes d’intimidation (mais moins de la moitié d’entre eux sont intervenus); 12% rapportent être victimes d’intimidation au moins une fois par semaine.

Reconnaître les signes

Ces victimes ont souvent peur, s’isolent, perdent le sommeil et l’appétit. Leur comportement change, ils s’absentent plus souvent, leur estime de soi diminue et leur apprentissage en souffre.

Publicité

«Les bons enseignants reconnaissent les signes d’intimidation et interviennent pour empêcher que la situation ne dégénère», indique le chef de l’Ordre Michael Salvatori. «Parce que l’intimidation est un problème chronique et grandissant, les membres de la profession ont besoin de stratégies pour y faire face.»

intimidation

Des obligations

Déjà, en vertu de la Loi sur l’éducation, les enseignants ont l’obligation de veiller au maintien de l’ordre en classe et sur les terrains scolaires. Ils doivent aussi signaler à la direction de leur école tout incident ou comportement qui pourrait entraîner une suspension, ce qui inclut les situations d’intimidation.

Les directions d’école, elles, ont l’obligation de mener des enquêtes et de gérer tous les incidents d’intimidation signalés. Elles doivent, par exemple, parler aux parents des élèves concernés, mettre en œuvre des mesures disciplinaires progressives (de l’avertissement verbal à la possibilité de suspension), ou même faire intervenir la police.

Citoyenneté numérique

Parmi les conseils prodigués par l’Ordre à ses 230 000 membres, mentionnons la promotion d’une «bonne citoyenneté numérique» et l’exemple d’un comportement «positif, inclusif et respectueux de toutes et de tous».

Publicité

On suggère aussi aux enseignants d’intervenir tôt (dans la majorité des cas, l’intimidation cesse en moins de 10 secondes quand quelqu’un intervient), de miser sur la divulgation en parlant ouvertement du problème, d’encourager les victimes et d’offrir des conseils aux coupables, tout en restant au fait des ressources disponibles et des nouvelles notes de service du ministère.

intimidation

Auteur

Partagez
Tweetez
Envoyez
Publicité

Pour la meilleur expérience sur ce site, veuillez activer Javascript dans votre navigateur