Un rayon fruits et légumes frais, quelques allées de produits alimentaires, un coin pour les produits d’hygiène… Si, à première vue, la petite épicerie Karma Co-op s’apparente à n’importe quelle autre à Toronto, c’est surtout de par son fonctionnement qu’elle se distingue. Ici, «les clients sont les patrons» prend un sens littéral.
Située dans l’Annex, entre l’avenue Palmerston et Karma Lane — allée qui doit son nom à l’épicerie — celle-ci fonctionne comme une coopérative à but non lucratif. Pour la modique somme de 50$ par année, vous en devenez membre et obtenez ainsi une voix pour décider de la manière dont le magasin est géré.
Tous les bénéfices générés par l’épicerie sont ensuite réinvestis dans la coopérative.

«L’épicerie appartient à ses membres», explique son directeur général Zacharie Weingarten. «Il n’y a donc pas de PDG ni d’actionnaires externes chez Karma Co-op.»
Nommé directeur général par le conseil d’administration il y a environ deux ans, Zacharie Weingarten gère une petite équipe constituée d’une douzaine de salariés syndiqués.












