La productrice montréalaise Thi be NGuyen était de passage au festival torontois Cinéfranco, cette semaine, pour y interviewer la fondatrice et directrice Marcelle Lean en vue d’un projet qui devrait voir le jour l’été prochain: le documentaire Générations.
«Marcelle Lean est une femme extraordinaire qui a fait beaucoup pour la francophonie torontoise», explique Thi be NGuyen. Celle-ci parcourt le Canada à la découverte de personnalités ayant «transformé leur milieu», et qui incarnent «des valeurs d’ouverture et de dialogue avec les autres».
Ces mêmes valeurs animent Thi be NGuyen, une «boat people» ayant fui la guerre du Vietnam, du Laos et du Cambodge, accueillie à Montréal en 1980 à l’âge de 5 ans avec sa famille qui ne parlait ni français ni anglais.
Réalisé par Marie-Hélène Panisset, le documentaire bilingue, «plus souvent en français qu’en anglais», sera le troisième volet d’une trilogie commencée par Une nuit sans lune: Boat people 40 ans après (2016) et Coming Home: par-delà Une nuit sans lune (2021).

«Tous issus de l’immigration»
Le film d’environ une heure et demie racontera l’histoire d’une douzaine de Canadiens qui ont impacté positivement leur communauté.




