La guerre commerciale tous azimuts menée par Donald Trump impacte le marché canadien de l’art. En raison du climat d’incertitude, les intervenants repensent leur stratégie. Cherchant à diminuer leur dépendance envers leur ancien partenaire privilégié, ils tournent leur regard vers l’Amérique du Sud et l’Europe, en quête de nouvelles opportunités.
C’est ce qu’on a pu glaner, en fin de semaine dernière, en jasant avec des participants à la 26e édition de la plus grande foire artistique au Canada, Art Toronto. La foire est un rendez-vous annuel majeur pour les acteurs internationaux, avec plus d’une centaine de galeries nationales et internationales participantes.
Le stand de la galeriste torontoise Christelle Inacio (Collection Art Services) est un exemple de ces nouveaux efforts d’émancipation. Elle a exposé des œuvres réalisées par des artistes sud-américains, iraniens et européens.

Pas (encore) de tarifs douaniers sur les œuvres d’art
Officiellement, les œuvres d’art (peintures, sculptures ou créations originales) sont exemptées de tarifs américains. Mais les matériaux et accessoires nécessaires pour produire les œuvres ne le sont pas. L’augmentation de leur prix a pu impacter les artistes canadiens.
Quoi qu’il en soit, les tensions entre les deux voisins ont créé un climat d’incertitude et de défiance.
 
						






 
                                                                                                    


