Le communisme, le socialisme et le fascisme n’épargnent pas le Québec des années 1930. Marc Ménard le démontre dans son roman À tout prix où il est question de luttes ouvrières et de tumulte social.
L’action se déroule en 1937, principalement à Montréal mais aussi à Paris. La métropole québécoise est décrite comme «une catalogne cousue à la hâte, sans souci d’harmonie ou de cohérence, où s’entrecroisent, sans vraiment se mêler, toutes les classes de la société».
Le personnage principal est Stanislas, un jeune homme au caractère véhément, qui reprend les slogans des uns et répond aux appels des autres. Il a beau prévoir le pire, il est certain de manquer d’imagination.
Grève
La première partie du roman décrit la grève déclenchée par les ouvrières du vêtement. L’auteur souligne à quel point les patrons des manufactures ont l’appui du premier ministre Maurice Duplessis, de l’Église et de la police.
Les syndicats sont perçus comme des bolchéviques qui cherchent à détruire la foi et la morale.


