Oasis Centre des femmes lance la 2ᵉ édition de «Sagesse de nous à elles»

Oasis centre des femmes, Sagesse
Des participantes à la soirée de lancement de la 2e édition du projet Sagesse de nous à elles. Photos: Hamza Ziad, l-express.ca
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Publié 18/08/2025 par Hamza Ziad

«Mon intérêt de participer à cette deuxième édition est toujours d’accompagner les femmes francophones dans cette démarche, pour leur permettre d’écrire des choses positives et de savourer chaque instant de bonheur, aussi petit soit-il», affirme Nicolas Bézier, dramathérapeute et intervenant au projet Sagesse de nous à elles d’Oasis Centre des femmes.

Déjà engagé lors du premier tome, il avait dirigé un atelier d’écriture qui, selon lui, avait rencontré un accueil favorable. Plusieurs participantes avaient indiqué que cette expérience leur avait permis de prendre du recul face à la négativité, et de vivre un moment porteur de sens.

Oasis Centre des femmes, aînées, livret de sagesse
Nicolas Bézier.

«La richesse de la langue française joue ici un rôle essentiel, car elle offre à ces femmes la possibilité de s’exprimer pleinement et de mettre en valeur la diversité de leurs vécus», souligne Nicolas Bézier.

Femmes francophones à Brampton

Après une première édition ayant conduit à la publication du premier tome du livret Sagesse de nous à elles, la soirée de lancement de la 2ᵉ édition s’est tenue ce vendredi 15 août à Brampton. L’événement a réuni une quinzaine de personnes et marqué l’ouverture d’un nouveau cycle d’activités.

Ce projet, qui comporte plusieurs volets, offre aux femmes francophones un espace d’expression et de partage leur permettant de mettre en valeur leurs expériences et leurs parcours.

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Oasis
Dada Gasirabo (à g.) en compagnie des femmes participantes au projet Sagesse de nous à elles l’an dernier. Photo: Hamza Ziad, archives l-express.ca

Pour Lorraine Simon, consultante et coordinatrice du projet, le choix de Brampton «répond à un besoin au sein des femmes francophones de la région, et elles sont nombreuses». Lors de la précédente édition, certaines clientes d’Oasis à Brampton avaient exprimé leur frustration de ne pouvoir se déplacer jusqu’à Toronto pour prendre part aux ateliers.

«C’était important de leur offrir un espace qui leur soit proche et qui reconnaisse leur vécu, tout en s’inscrivant dans la continuité du projet amorcé l’an dernier.»

Un projet élargi et autofinancé

Financé lors de la première édition par Emploi et Développement social Canada, le projet Sagesse de nous à elles n’a pas bénéficié d’un renouvellement de subvention. Oasis Centre des femmes a néanmoins tenu à en assurer la continuité grâce à un autofinancement.

Cette décision s’explique également par l’intérêt grandissant manifesté par les femmes pour ce programme, notamment à la suite de la participation des autrices du premier tome au dernier Salon du livre de Toronto. Lors d’une conférence, elles avaient présenté leur expérience, ce qui a suscité de nombreuses demandes d’information et d’inscription.

Dans ce contexte, les critères d’admissibilité ont été assouplis: l’âge minimal est fixé à 40 ans cette année, plutôt que 50 ans.

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Pour Lorraine Simon, il est important, dans le cadre de ce projet, qu’Oasis Centre des femmes élargisse sa cible, en particulier à l’extérieur du bureau principal situé à Toronto.

Oasis centre des femmes, Sagesse
La coordonnatrice Lorraine Simon et Marcelline Bararufise, participante et écrivaine du premier tome.

Retour des femmes du premier tome

Pour cette 2ᵉ édition du projet, l’équipe de coordination et la direction d’Oasis Centre des femmes ont choisi d’associer non seulement les nouvelles participantes, mais également les femmes ayant contribué au premier tome. Cette démarche a pour objectif de capitaliser sur l’expérience acquise l’an dernier et à offrir un accompagnement continu, en s’appuyant sur les acquis déjà développés.

Ngalula Kalunda
Ngalula Kalunda.

Parmi elles, Marcelline Bararufise se dit honorée de reprendre part à l’initiative. «J’ai été invitée par Oasis et cela me fait plaisir d’accompagner les femmes dans la création du 2ᵉ tome. J’apprécie vraiment ce geste qui me valorise», explique-t-elle.

Elle confie également avoir éprouvé une grande fierté lors d’un séjour récent dans son pays d’origine, en Afrique, lorsqu’elle a offert à son fils aîné un exemplaire du livre auquel elle avait contribué.

«Cette nouvelle édition prévoit des ateliers collectifs ainsi que des séances individuelles, afin de répondre aux besoins spécifiques des participantes qui le souhaitent», précise Ngalula Kalunda, consultante et animatrice du projet.

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Des stagiaires pour renforcer l’organisation

Au cours de l’été, Oasis Centre des femmes a accueilli des stagiaires afin de les associer à différents volets internes de son fonctionnement.

Ces dernières ont contribué à la communication, au suivi administratif et à l’organisation des documents. Elles ont également été impliquées dans la coordination des bénévoles et dans diverses tâches liées à la gestion quotidienne.

Oasis centre des femmes, Sagesse
Des stagiaires d’été à Oasis Centre des femmes. Photo: LinkedIn

Cette démarche s’inscrivait dans la volonté de renforcer certaines activités internes et d’offrir aux stagiaires une expérience d’apprentissage concrète. Selon les équipes d’Oasis, leur participation a permis de soutenir la réalisation de plusieurs processus administratifs et organisationnels essentiels au bon déroulement des opérations estivales.

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