Le mois d’août est synonyme de vacances pour beaucoup de personnes. Avec tout ce qui se passe au Sud de la frontière, certains Canadiens ont décidé de partir en Europe, ou ailleurs, ce qui n’est pas toujours de tout repos: passeports, visas, attentes à l’aéroport avec un délai ou une annulation à l’occasion. Et, une fois sur place, on souffre parfois d’un décalage horaire ou d’une petite gastro pour faire bonne mesure, sans oublier les pièges à touristes et les taux de change qui peuvent causer aux voyageurs quelques maux de tête supplémentaires.
Mais est-ce toujours nécessaire d’aller si loin et de s’exposer à tous ces inconvénients pour changer d’air? Serait-il possible de visiter des endroits aux noms exotiques sans jamais quitter le Canada? La réponse est un «oui» retentissant. Voici comment s’y prendre!
Paris dans le plâtre
Commençons notre voyage par la première ville touristique du monde: Paris. On ne parle pas de la capitale française, mais plutôt de la petite ville ontarienne de 15 000 habitants située à une dizaine de kilomètres à l’Ouest de Brantford.
Contrairement à la plupart des villes canadiennes qui portent le nom d’une ville européenne dont leurs fondateurs se sont inspirés, le Paris ontarien est le résultat du développement des dépôts de gypse dont l’exploitation a commencé au début du 19e siècle. Ces dépôts servaient à la fabrication de plâtre de Paris et d’engrais.
La «capitale canadienne de maisons en pierres» est peut-être un peu moins connue que la «ville de lumière», mais offre un certain charme non-négligeable qui est sûr de plaire à plus d’un(e) touriste.