Encouragé par plus d’un million de lecteurs au Canada et en Europe, Jean-Pierre-Charland puise de nouveau dans les Commandements de Dieu pour nous offrir Le bien d’autrui tu ne prendras, sixième enquête d’Eugène Dolan, inspecteur de police à Montréal en 1912.
Ce roman historique s’ajoute à Père et mère tu honoreras (2016), Un seul Dieu tu adoreras (2018), Impudique point ne seras (2019), Homicide point ne seras (2022) et L’œuvre de chair ne désireras (2023).
La justice avance lentement
L’inspecteur Dolan doit enquêter sur deux crimes, l’un impliquant un homme disparu et l’autre, plus compliqué, portant sur un détournement de fonds. Le romancier nous conduit dans les bas-fonds de la ville, d’une part, et dans le monde des affaires, des banquiers et d’autres gros bonnets pour qui la discrétion est une vertu cardinale, d’autre part.
Dans un cas comme dans l’autre, la justice avance prudemment, donc lentement, ce qui autorise Charland à noircir facilement 400 pages. Il nous montre Dolan qui, pour fouiller l’âme d’un suspect, a tantôt recours à une voix onctueuse, tantôt à une voix d’inquisiteur. Afin d’obtenir des informations essentielles, l’inspecteur n’hésite pas à interroger des mauvais garçons.
Anglos-Francos
L’enquête principale porte sur Henri Lamoureux, comptable à la Banque d’Hochelaga. Il est poursuivi pour fraude, pour avoir rédigé de faux chèques d’un gros montant, puis de les avoir encaissés dans une autre banque en se présentant sous une identité d’emprunt.