Les aînés sont de plus en plus nombreux sur le marché du travail. En bonne santé plus longtemps, ils veulent arrondir leur fin de mois, mais aussi se sentir utiles et socialiser. Victimes de préjugés liés à l’âge, ils ont encore parfois du mal à trouver leur place au sein des entreprises.
«Après huit ans à la retraite, je m’ennuyais un peu de ma communauté. Je voulais bâtir de nouveaux réseaux et je ne voulais plus vivre en retrait», raconte le consultant Jean-Paul Arsenault, résident de l’Île-du-Prince-Édouard.
À 72 ans, l’Acadien a repris du service auprès de diverses organisations de la province. Après 38 ans et demi de carrière, l’insulaire a d’abord profité de ses premières années d’inactivité pour voyager avec son épouse.
Mais, en 2021, il décroche un premier contrat en vue d’établir un service de ressources humaines pour les organismes communautaires francophones. Depuis, il n’a jamais arrêté.
«Ça me fait constamment réfléchir, ça m’oblige à apprendre de nouvelles technologies, ce sont des défis intéressants. Ça me donne beaucoup de satisfaction», confie-t-il.