La présente campagne électorale est exceptionnelle à plus d’un titre. Les prédictions actuelles des sondages vont à l’encontre de celles d’il y a à peine quelques mois. Une partie des sujets sont dictés par ce qui se passe aux États-Unis. Les divers partis politiques semblent faire des promesses aveuglément.
Le Parti libéral du Canada, qui se dirigeait tout droit vers une cuisante défaite, a fait une remontée spectaculaire dans les intentions de vote en un temps record. Ce retournement de situation s’explique par un ensemble de facteurs: un nouveau chef, un nouvel enjeu de campagne et des leaders d’autres partis qui sous-performent.
Un autre élément exceptionnel dans cette campagne électorale est la prodigalité manifestée par tous les partis. Le message que l’on entend depuis le premier jour de la campagne est le suivant: le Canada fait face à une crise existentielle qui ne pourra se résoudre que si on dépense. Que si on dépense beaucoup, devrait-on préciser.
Aucune idée
Combien? C’est peut-être la question à 100 milliards $…
Car on n’a aucune idée du coût de l’ensemble des promesses faites jusqu’à maintenant par chacun des partis.