Pour son gala du Mois de l’histoire des Noirs organisé à l’hôtel Sheraton de Toronto ce vendredi 28 février, le Centre francophone du Grand Toronto (CFGT) a misé sur l’art et le rôle majeur des artistes noirs francophones dans la préservation et la transmission des héritages, la promotion des identités et la création d’un futur plus inclusif. Sans pour autant oublier l’essentiel: les enjeux et les barrières auxquels fait face cette communauté.
Musique, poésie, danse, arts visuels, récits, performances culturelles: l’édition 2025 du gala, qui a attiré plus de 500 personnes, s’est déroulée tout en art.
Placé sous le thème Solidaires dans la diversité: un héritage à célébrer, un avenir francophone à construire, l’événement aspire à placer la pratique artistique et la création en tant que levier de diversité et d’inclusion.

L’art comme pont culturel
«Je pense que l’art est le meilleur vecteur entre les peuples, c’est ce qui nous réunit et nous rapproche. On trouvait que c’est une belle occasion de transcender les différences à travers l’art et la culture, cela nous ramène absolument à notre humanité et nous donne envie d’aller vers l’autre et mieux le connaître», livre Estelle Courty Duchon, PDG du Centre francophone.

Selon l’organisation, ils étaient quelque 500 invités à régaler leurs oreilles et leur palais à cette soirée. Parmi eux, Carl Bouchard, commissaire aux services en français de l’Ontario, imperturbable quant à sa mission.