Le 25 janvier prochain, le commissaire aux langues officielles, Raymond Théberge, tirera sa révérence. En attendant de savoir qui lui succèdera, il tire deux bilans: le sien et celui du gouvernement au cours de ces sept dernières années.
En entrevue avec Francopresse, le commissaire sortant se dit heureux de son bilan, dans une période occupée pour les langues officielles. Il note que même si le gouvernement fédéral a permis de faire des avancés importantes, il faut constamment rester vigilant.
Quel bilan tirez-vous de vos sept années passées à analyser les langues officielles et l’immigration francophone sous le gouvernement libéral de Justin Trudeau?
Je dirais que ce gouvernement a quand même fait le travail nécessaire pour arriver à la modernisation de la Loi sur les langues officielles, qui donne un nouveau régime linguistique.
Là où il aurait pu mieux faire la mise en œuvre rapide de la nouvelle loi, c’est au niveau des règlements par exemple, et de la gouvernance des langues officielles. On peut avoir la meilleure loi possible, si on n’a pas une mise en œuvre solide, c’est difficile de mesurer son impact.
Le Plan d’action est le deuxième levier que le gouvernement peut utiliser pour assurer le développement de nos communautés. C’était un bon Plan, mais il y avait des défis sur le fait que l’argent n’allait pas assez rapidement aux intervenants.