La qualité de la présentation de Danielle Vadius, inscrite au cours «parler en public» du programme de formation continue de l’Université de l’Ontario français (UOF), s’est démarquée de celles des deux autres finalistes lors de l’événement de clôture de la session ce lundi 16 décembre.
Rassemblés dans l’agora de l’UOF, les organisateurs, la quarantaine de spectateurs et les trois membres du jury ont écouté Danielle leur raconter l’évolution de sa passion pour la peinture.
Maryline leur a exposé ses découvertes sur les Autochtones du Canada.
Et Stéphane leur a démontré que la Coupe du monde de soccer est l’événement le plus rassembleur qui soit.
Un quatrième finaliste étant absent pour des raisons médicales.
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Danielle Vadius a parlé de sa passion: la peinture.
Trois candidats, trois juges
Les trois candidats ont suivi l’une des nombreuses formations de l’UOF relative au développement personnel et à la prise de parole en public.
Ces apprenants disposaient d’une douzaine de minutes pour entretenir l’auditoire d’un sujet de leur choix, pouvant s’aider de quelques notes, de diapositives ou encore de musique.
Les trois membres du jury qui ont scruté les moindres mots et gestes des candidats étaient François Bergeron, rédacteur en chef de l-express.ca, Jean-Luc Bernard, vice-recteur par intérim recrutement, marketing et partenariats à l’UOF, et la professeure Isabelle Dostaler, spécialiste de la gestion et nouvelle vice-rectrice aux études et à la recherche à l’UOF.
La gagnante de la finale de la formation «parler en public» de l’UOF, Danielle Vadius, avec les deux formatrices, les deux finalistes, et les trois membres du jury.Un public intéressé dans l’agora de l’UOF.
Jury et formatrices unanimes
La qualité de la présentation de l’apprenante Danielle Vadius – qui n’est autre que la directrice de la formation sur mesure et du développement des affaires au sein de l’UOF – était un brin au-dessus des autres, comme l’explique Isabelle Dostaler à l-express.ca.
«Ce qui a fait la différence, c’est vraiment le degré d’assurance qu’elle a montré. D’entrée de jeu, elle a instauré un contact avec le public. La structure aussi était propre, elle nous a amené d’un point A à un point Z à travers la présentation d’une manière très fluide, ce qui était moins présent chez les autres. Tous les membres du jury ont trouvé qu’elle sortait du lot.»
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Même son de cloche du côté de Anlor Bouet, l’une des deux coachs responsables de cette formation. «C’est amplement mérité parce que c’était extrêmement bien maîtrisé. Danielle a occupé toute la scène. On voyait qu’elle interagissait avec le public, qu’elle maîtrisait parfaitement le langage non verbal, et que son discours était structuré avec une vraie histoire personnelle qui nous a touchés.»
Le jury: Isabelle Dostaler, Jean-Luc Bernard, François Bergeron.
L’art de l’accroche
Le choix d’un sujet judicieux, combiné dar-dar à une accroche intelligente, est donc une formule gagnante dans cette discipline, et il semble que la lauréate en est devenue experte.
«Ce que je vais vous révéler aujourd’hui va transformer radicalement votre manière de voir l’art de la peinture», a lancé Danielle Vadius à l’auditoire dont les oreilles n’ont, dès lors, plus décroché de ses lèvres.
Et d’argumenter: «Parce que, figurez-vous que la création artistique est une compétence qui s’acquiert par des méthodes et ne dépend aucunement d’un talent naturel.»
D’ailleurs, Picasso ne disait-il pas que «tout enfant est né artiste, le problème est de le rester lorsqu’on est adulte».
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Quelques-uns des cours offerts aux professionnels (et à tous les intéressés) par le programme de formation continue de l’UOF.
Une formation spécifique
Il faut croire que la formation suivie durant cet automne par la principale intéressée y était pour quelque chose.
«La chose qui m’a été la plus utile dans cette formation», souligne la gagnante, «c’est la structure du storytelling ou comment raconter une histoire. C’est une chose que je ne connaissais pas du tout, mais maintenant c’est certain que je vais l’appliquer dans mon domaine professionnel.»
Ce qui est pour réjouir Tania Ros, la deuxième formatrice. «On a plusieurs formats pour ces formations. Dans certaines on y transmet seulement de la théorie. Mais pour celle-ci, le but est de la clôturer avec une cérémonie de discours devant un public et un jury qualifié. C’est vraiment ce qui change l’expérience des apprenants et c’est ce qui rend cette formation si unique et si efficace.»
Elle assure qu’il existe déjà une liste d’attente sur le site de l’UOF pour s’inscrire à la prochaine session.
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