En 2023, plus de 5 993 appels ont été reçus sur des lignes d’aide d’urgence à Hamilton. Et 1 735 femmes ont contacté des centres de soutien aux agressions sexuelles. Cependant, ces chiffres ne représentent qu’une partie de la réalité. De nombreuses victimes de violence hésitent à se manifester, par crainte de la stigmatisation, de l’intervention de la police, ou de la complexité du système judiciaire.
Ce sont les données révélées par Erin Griver, co-présidente de WAWG (Woman Abuse Working Group), lors de leur événement du Mois de la prévention de la violence faite aux femmes, jeudi 21 novembre au centre des femmes autochtones Honouring the Circle du 21 avenue Rosedene.
Le WAWG est un comité multisectoriel qui coordonne les actions de lutte contre la violence fondée sur le genre à Hamilton.
Une crise qui semble s’aggraver selon la mairesse de Hamilton
La mairesse de Hamilton, Andrea Horwath, a salué le travail des organismes locaux, qui œuvrent sans relâche pour soutenir les femmes victimes de violence, dont plus d’une vingtaine était présents à l’événement,
Cependant, elle a souligné que, malgré les efforts louables de ces groupes, la triste réalité est que les ressources restent insuffisantes. «Il est évident que, malgré les incroyables services offerts par ces organismes, nous devons en faire plus.»