À travers le récit d’une famille libanaise fuyant la guerre à la fin des années 1980 pour aller s’installer à Ottawa, la série Hôtel Beyrouth, diffusée à TFO, explore les défis et les espoirs liés à l’immigration, à l’exil et à l’intégration au Canada. Une histoire plus que jamais d’actualité.
Inspirée de faits réels, la fiction Hôtel Beyrouth suit les premiers pas de la famille Haddad à Ottawa. Réalisée par les Franco-Ontariennes Ania Jamila et Josiane Blanc, la série met à l’honneur les deux enfants de la famille: Zeina, une adolescente vive et sensible en quête d’identité, et Fady, un jeune garçon curieux et plein d’énergie, qui n’en rate jamais une.
Alors que les Haddad s’efforcent de trouver leurs repères dans cette nouvelle vie canadienne, leur résidence devient rapidement un point de passage pour les immigrants libanais.
Entre Beyrouth et Ottawa, keftas et pâté chinois, musique traditionnelle libanaise et pop nord-américaine, Hôtel Beyrouth dresse le portrait d’une immigration riche en contrastes et en émotions.
La série se déroule à la fin des années 1980. Est-ce que les défis auxquels font face les nouveaux arrivants pour s’intégrer dans la société canadienne ont aujourd’hui changé?
Ania Jamila : Je ne pense pas que l’immigration change tant que ça, à part le côté bureaucratique de la chose […] parce que les lois ne sont pas les mêmes.