Le 9e festival annuel imagineNATIVE Media Arts se déroulera à Toronto du mercredi 15 au dimanche 19 octobre. Ce festival, qui promeut le travail d’artistes et cinéastes autochtones, présentera plus de cent œuvres audiovisuelles, radiophoniques et de nouveaux médias.
La cérémonie d’ouverture se tiendra au Bloor Cinema, situé au 506 rue Bloor Ouest, où Mémére métisse de Janelle Wookey raconte le combat d’une jeune femme qui veut transformer le sentiment de honte de la culture des Métis, qui accable sa grand-mère, en sentiment de fierté. «Les autres projections se tiendront au Al Green Theatre dans le bâtiment Miles Nadal JCC situé à l’intersection Bloor et Spadina», précise la directrice artistique, Denis Goulet.
Plusieurs courts-métrages sont à l’affiche du festival. C’est le cas de Petit Prince, de Vince Papatie, l’histoire d’un petit prince algonquin qui relate sa propre version du livre Le petit prince de Saint-Exupéry.
Au total, cinq films francophones seront présentés, tous proviennent des communautés autochtones de la province du Québec. «Notre mandat est de montrer, à travers le pays et le monde, le travail réalisé par les Amérindiens et ainsi encourager davantage d’autochtones à participer à ce festival. C’est la raison pour laquelle, la plupart des films qui seront montrés sont le travail de cinéastes émergents», poursuit la directrice.
On retrouve aussi dans le programme, L’amendement, un autre court documentaire très émouvant de Kevin Papatie. Il a remporté le prix du meilleur film à l’Université de Winnipeg Student Film. L’amendement revient sur les écoles résidentielles où de nombreux Autochtones ont été envoyés souvent de force et parfois maltraités.
Un autre film intéressant: un drame intitulé À quelle heure le train pour nulle part? de Robin Aubert, qui raconte l’histoire d’un homme à la recherche de son jumeau disparu en Inde.