Lorsqu’ils avaient été adoptés en 2015, les Objectifs de développement durable semblaient ambitieux: réduire la pauvreté, le gaspillage alimentaire et les gaz à effet de serre; augmenter l’accès à l’éducation, le recyclage et l’aide au développement. À l’approche de 2030 toutefois, il est clair que les 17 objectifs ne seront pas atteints.
Aussi appelé «Agenda 2030» en référence à l’année cible, il s’agit d’un plan d’action né d’une prise de conscience relativement récente: tous ces enjeux sont interconnectés.
C’est-à-dire qu’on peut, par exemple, travailler à réduire la pauvreté à l’échelle mondiale en améliorant l’éducation. Et le fait de protéger la biodiversité crée des emplois locaux, tout comme la réduction du gaspillage de l’eau potable contribue au développement économique, à la santé des populations et en particulier, à la santé des groupes les plus pauvres.
Accord non contraignant
Ces 17 objectifs se divisent en 169 cibles. Or, de ce nombre, seulement 16% auront été atteintes en 2030, si la tendance actuelle se maintient, selon la dernière édition du rapport, produit annuellement par un groupe de chercheurs choisis pour évaluer les progrès.
Il faut rappeler qu’il s’agit d’un accord non contraignant, c’est-à-dire qu’un pays qui n’atteint pas ses objectifs n’aura aucune «pénalité».