Du 10 au 18 août, le Congrès mondial acadien (CMA) rassemblera la diaspora acadienne en Nouvelle-Écosse. Les festivités et les réflexions importantes attireront des milliers de participants, mais elles provoquent aussi un débat chez les Acadiens.
Cette édition du CMA aura lieu dans le Sud-Ouest de la Nouvelle-Écosse, dans les régions de Clare et d’Argyle, qui ont accueilli une population importante d’Acadiens à la suite de la Déportation. De nombreuses institutions et des organismes francophones y ont depuis vu le jour.
On y trouve entre autres l’Université Sainte-Anne, dont le recteur et vice-chancelier sortant, Allister Surette, préside le comité exécutif du CMA. C’est un retour pour celui qui a été fondateur et président du comité organisateur du CMA de 2004.
«Le Congrès est une bonne plateforme pour renouveler, si on veut, la fierté de notre population, les Acadiens, les francophones de la Nouvelle-Écosse, mais aussi d’augmenter l’intérêt de notre communauté auprès des gouvernements provincial, municipal et fédéral, parce que les trois paliers de gouvernement sont bien engagés financièrement et autrement», dit-il.
Le plus grand événement de la francophonie?
«J’oserais croire que oui», répond Allister Surette. «On se prépare pour environ 30 000 personnes au cours des neuf jours.»