Après une visite le long de la rivière Humber, on est en droit de se demander ce qu’il reste du Sentier partagé. Plusieurs de ses plaques et de ses affiches sont vandalisées ou détruites.
L’idée d’un parc historique fut envisagée dès les années 1990 par les membres de la Société d’histoire de Toronto. Le projet devait commémorer l’importance de la rivière Humber comme voie de navigation et de commerce, tant pour les Premières Nations que pour les Français, puis les Britanniques.
«Cet endroit est un des lieux les plus riches de notre histoire, puisque s’y sont retrouvés les différents peuples fondateurs de notre pays (Hurons, lroquois, Ojibwis, Français, Anglais) et que la ville de Toronto y a vu le jour», lisait-on dans le document de présentation du projet. «En plus de la mise en valeur des sites historiques (un moulin, des ponts, deux des trois forts français, Ia maison de Jean-Baptiste Rousseaux, les villages amérindiens, le point d’accostage de John Graves Simcoe, etc.).»
Initiative rassembleuse
L’initiative rassembleuse a demandé de nombreuses années de planification et de travail, ainsi que la collaboration de multiples partenaires incluant: la ville de Toronto; la Metro Toronto and Region Conservation Authority; Heritage Toronto,; Humber Heritage Committee; sans oublier des représentants des nations Anishinaabe, Haudenosaunee et Hurons-Wendat ayant vécues le long de la rivière Humber.
Quelques plaques de la Fiducie du Patrimoine ontarien, comme celle sur Jean-Baptiste Rousseaux, existaient déjà, mais en anglais seulement. Le nouveau projet plus ambitieux se voulait bilingue.