Sport le plus populaire sur la planète, le soccer peine à susciter le même engouement partout sur le continent nord-américain. Les choses pourraient bien changer grâce à la Coupe du monde 2026.
Je vais mieux. Non pas parce que le printemps commence à pointer le bout de son nez, bien au contraire (j’aime l’hiver!), mais parce que l’équipe française de soccer que j’encourage, l’Olympique lyonnais, enchaîne les victoires et s’éloigne d’une relégation en deuxième division française qui lui pendait au nez après une fin d’année 2023 catastrophique.
Sur tous les continents
Car, oui, le supporteur de soccer en Europe vit rarement dans l’indifférence. Les matchs «pour du beurre» sont rares. Si dans les ligues sportives nord-américaines l’excitation monte en cas de qualification pour les séries, par exemple, les championnats de soccer européens sont beaucoup plus punitifs en cas de mauvais résultats.
Pas de prix de consolation avec des choix de repêchage, non, non! C’est le déclassement qui vous attend. Une année de purgatoire dans une division inférieure avec l’espoir, si vous le méritez sportivement, d’une résurrection l’année suivante, qui se traduit par une «remontée» dans la division supérieure.
Il n’y a donc rien d’étonnant à voir les spectateurs en tribune prier lorsque tout va mal. Pour certains, le soccer est une forme de religion. Pas seulement en Europe, le berceau de ce sport, mais aussi en Afrique et en Amérique du Sud. Surtout en Afrique et en Amérique du Sud, devrais-je dire.