Lors du premier Sommet national sur l’apprentissage pour la francophonie canadienne, près de 300 participants se sont engagés à assurer l’apprentissage tout au long de la vie des francophones en milieu minoritaire, pour lutter contre les inégalités et assurer la survie de la langue.
Du 4 au 6 mars, le Réseau pour le développement de l’alphabétisme et des compétences (RESDAC) a accueilli des établissements éducatifs, des organismes communautaires et des institutions gouvernementales au Centre national des Arts d’Ottawa.
Ils ont participé à des tables rondes, des panels et diverses discussions sur l’apprentissage tout au long de sa vie.
Dans une déclaration finale, les signataires «s’engagent à inscrire l’apprentissage tout au long de la vie et le développement des compétences dans leur démarche d’épanouissement personnel, tout en contribuant à transformer leur milieu de travail en organisation apprenante et leur milieu de vie en communautés apprenantes».
Risque de marginalisation
«Ne pas permettre une éducation équitable, cet accès équitable à l’éducation, menace essentiellement la cohésion sociale», prévient Yves-Gérard Méhou-Loko, le secrétaire général de la Commission canadienne pour l’UNESCO.