Des scientifiques passionnés de Dune n’avaient pas attendu les films pour se poser la grande question: est-ce qu’une planète comme Arrakis serait possible? Et les vers des sables, eux? Examinons leurs réponses.
En 1965, l’auteur américain Frank Herbert publie Dune, qui deviendra le premier d’une série de romans situés dans un lointain futur, dans lequel l’humanité a conquis la galaxie. Mais ce qui distingue cette œuvre, et en fera une des plus marquantes de la science-fiction, c’est la profondeur du contexte: Dune jongle tout à la fois avec la politique, l’histoire, la philosophie, la psychologie et la religion, en plus de l’écologie.
Au-delà des spéculations scientifiques propres à ce type de science-fiction — les vaisseaux spatiaux qui voyagent plus vite que la lumière, les pouvoirs psychiques, les manipulations génétiques — Dune est avant tout centré sur une planète aride et hostile à la vie, appelée Arrakis, sur laquelle un animal gigantesque, le ver des sables, produit une épice indispensable à la survie de l’empire galactique.
Ce sont ces deux éléments — la planète et le ver des sables — qui ont plus particulièrement attiré l’attention des scientifiques.
Arrakis pourrait-elle exister?
En 2021, trois experts britanniques en modélisation des climats avaient précisément tenté de modéliser le climat d’Arrakis.