Dans un quatrième roman consacré à l’inspecteur-chef MacNeice, Scott Thornley met nos nerfs à vif dès les premières pages et ne relâche jamais la tension jusqu’au dénouement spectaculaire de l’intrigue. La Mort en perspective est un page-turner.
Le lieu de l’action est Dundurn, un endroit inventé pour désigner ni plus ni moins la ville de Hamilton (qui a son château Dundurn). Scott Thornley est originaire de cette ville, mais vit présentement à Toronto.
Assassinats
Il y a des meurtres de vengeance, des règlements de comptes entre motards, des exécutions commises par la mafia et des crimes passionnels. Mais ici nous avons droit à des assassinats qui sont des éléments de décor… pour une séance de photo.
Le meurtrier a une connaissance de l’histoire de l’art supérieure à la moyenne. Chaque photo prise s’inspire d’une œuvre d’un artiste connu, la plus connue étant La Pieta de Michel-Ange.
Il y a Rue Transnonain, le 15 avril 1834, lithographie d’Honoré Daumier illustrant un massacre ordonné apr l’État contre ses citoyens qui songeaient à la rébellion. Puis Les Désastres de la guerre, de Francisco de Goya, œuvre de 1820 brouillant la frontière entre fiction et réalité.