Chez plus de la moitié des patients (57%), la covid longue durerait plus de 18 mois. Et considérant que cette maladie n’est pas encore derrière nous, il est même possible que certains d’entre eux vivent avec des séquelles permanentes.
C’est ce qui se dégage d’une première étude portant sur 806 cas, au Danemark. Ceux-ci ont été suivis depuis 2021 par les cliniques spécialisées en covid longue en raison de leurs symptômes qualifiés de «sévères».
Un des faits qui ressort de cette analyse est que les symptômes sont les mêmes, peu importe le variant du coronavirus — quoiqu’ils semblent être plus aggravants avec le variant Omicron.
Des vaccins mais pas de traitements
L’étude est parue le 29 octobre dans l’International Journal of Infectious Diseases. Elle risque de relancer l’intérêt pour étudier la covid longue, considérant qu’il n’existe nulle part de traitement… et que l’on ignore pourquoi certains patients ont été à ce point affectés, et pas d’autres.
Même la liste des dizaines de symptômes a longtemps fait débat. Cela va de la perte de l’olfaction jusqu’à une fatigue extrême, en passant par des difficultés à se concentrer et autres problèmes cognitifs.