Des prix Trille Or à Pierrette Madore et Brian St-Pierre

APCM, Trille Or 2021
Stef Paquette au gala Trille Or 2021. Il est aujourd'hui président de l'APCM. Photo: Julien Lavoie, APCM
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Publié 18/07/2023 par l-express.ca

En avance de son gala des 7, 8 et 9 septembre à Ottawa, l’Association des professionnel.le.s de la chanson et de la musique (APCM) vient de dévoiler les récipiendaires de ses prix Hommage et Bâtisseur Paul Demers: le musicien Brian St-Pierre et l’archiviste Pierrette Madore (décédée en 2020).

Brian St-Pierre

Brian St-Pierre reçoit le Trille Or Hommage pour l’ensemble de sa carrière d’auteur-compositeur, interprète, musicien, comédien, directeur musical, arrangeur, metteur en scène et enseignant de musique.

«L’artiste émérite qu’est devenu Brian St-Pierre a été édifié par une grande passion pour la musique et le théâtre, ainsi que par des années d’expérience dans le milieu professionnel de la scène», indique l’APCM. C’est un véritable «ambassadeur de la francophonie».

Trille Or Hommage, Brian St-Pierre
Brian St-Pierre. Photo: Lexine Photographie

Il a composé pour de nombreux artistes. Plusieurs de ses chansons sont jouées partout en Ontario, au Canada et même à l’extérieur du pays. Il a performé sur les planches de plusieurs productions et festivals, mais aussi dans les écoles et sur des plateaux de télévision.

Chaque 25 septembre, Jour des Franco-ontariens, on peut d’ailleurs entendre dans toutes les écoles françaises de la province l’hymne Mon beau drapeau écrit par Jean-Pierre Perreault sur une musique de Brian St-Pierre.

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Son engagement à multiples facettes ainsi que ses œuvres par centaines lui ont déjà valu plusieurs honneurs et récompenses de l’industrie musicale. Notamment quatre prix à Contact ontarois 2020 pour Vaches, The Musical et des Trille Or pour les spectacles Réveille et Zone, ainsi que pour la production à grand déploiement L’écho d’un peuple.

«Brian a composé une symphonie de moments inoubliables», commente l’artiste Stef Paquette, président du conseil d’administration de l’APCM. «Son dévouement, sa créativité et sa passion inébranlable ont façonné le paysage musical franco-ontarien, laissant une empreinte indélébile sur les générations à venir.»

Pierrette Madore

Le prix Bâtisseur Paul-Demers rend hommage à une intervenante de l’industrie musicale qui s’est impliquée au sein de la musique francophone de l’Ontario, et a appuyé sa cause.

Pierrette Madore (née St-Jean) a longtemps travaillé pour le Commissariat aux langues officielles. «Mais parallèlement, son dévouement auprès des artistes de l’Ontario français est notable», explique l’APCM.

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Trille Or Hommage, Pierrette Madore
Pierrette Madore, accompagnée de son conjoint Guy Madore. Photo: Joël Ducharme

«Pierrette était claviériste, chanteuse et même improvisatrice. Elle a participé à plusieurs concerts en tant que choriste et soliste et continué l’apprentissage de son instrument, tout comme les performances sur scène, dans sa vie adulte.»

«La vocation de Pierrette pour l’archivage s’est d’abord manifestée en 1974. Elle a alors 18 ans et commence à conserver, à des fins biographiques, tout ce qu’elle peut au sujet des artistes francophones de l’Ontario (coupures de journaux, livres, disques, etc.). Un travail d’une assiduité incomparable qui, en 1997, est sollicité par Les Productions Roch Brunette dans la réalisation de L’Âme d’un peuple, film documentaire sur l’histoire de la chanson franco-ontarienne.»

Pierrette Madore devient archiviste officielle de l’APCM en 1999. En plus de ses fonctions, elle figure parmi les membres qui ont organisé en 2001 le tout premier Gala de la chanson et de la musique, portant aujourd’hui le nom Trille Or. Elle a fait partie de jurys de l’industrie, et rédigé bon nombre de chroniques musicales et articles pour la revue Liaison et les Éditions L’Interligne.

«Cette femme-là, elle en portait des chapeaux», de dire Stef Paquette. «C’était la maman, la grande sage, l’archiviste, la psychologue, la photographe et la cheerleader de tous, tous, TOUS les artistes franco-ontariens. Pierrette en connaissait plus sur les artistes que les artistes eux-mêmes!»

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