En lice pour le prix de la nouvelle la moins rassurante de l’année: on apprenait récemment que des experts du gouvernement américain travaillent, en Ukraine, à l’installation d’un réseau de détecteurs de radiation, capable d’identifier l’empreinte d’une arme nucléaire.
En théorie, le réseau pourrait aussi détecter ce que le jargon appelle une «bombe sale», ou «bombe radiologique», c’est-à-dire une bombe conventionnelle entourée de matériaux radioactifs destinés à être répandus en poussière lors de l’explosion.
Préparatifs confirmés à Washington
La crainte que la Russie utilise une arme nucléaire est en arrière-plan de bien des réflexions depuis l’invasion de l’Ukraine en février 2022.
Même si peu d’experts prennent le scénario au sérieux, il semble que certains préfèrent prendre toutes leurs précautions.
L’existence de ces préparatifs a été mentionnée à Washington en mars, lors d’une audience publique de la Chambre des représentants, et confirmée le 26 avril par la National Nuclear Security Administration, une agence du ministère de l’Énergie.