Écrivaine franco-manitobaine, Lise Gaboury-Diallo est surtout connue pour une dizaine de recueils de poésie. Avec Juste une moitié de lune, elle nous offre un troisième recueil de nouvelles où la tendresse et la souffrance cohabitent.
J’ai une préférence pour les nouvelles courtes avec un punch inattendu à la fin. Ce n’est pas souvent le cas ici, certains textes s’étirant parfois sur quinze ou vingt pages.
Le suspense cède sa place à la réflexion sur la condition humaine et à son implacable réalité.
Son anniversaire à Noël
La nouvelle intitulée Ne m’oubliez pas m’a replongé dans mon enfance. Un garçon célèbre son anniversaire de naissance le 25 décembre et déplore que la fête de Noël éclipse sa journée spéciale.
Ma jumelle et moi sommes nés le 30 décembre et maman nous disait parfois: «cette année, je vous ai donné un gros cadeau de Noël, ça comptera aussi pour votre fête».