Pour la première fois en onze ans, c’est hors du quartier général de la police de Toronto que son Comité consultatif francophone (CCF) a célébré la Journée internationale de la francophonie, ce lundi 20 mars.
Les co-présidents Christine Page (de la police) et Serge Paul (de la communauté) ont choisi d’organiser l’événement dans l’auditorium des écoles secondaires siamoises Toronto-Ouest et Saint-Frère-André.
C’est devenu une tradition: une chorale d’élèves a d’abord entonné l’hymne national canadien, suivi de l’hymne franco-ontarien Notre Place.
Rapprocher la police et les communautés
Christine Page a souligné que, dans de nombreux pays, les rapports entre citoyens et forces de l’ordre sont tendus. Des événements comme cette fête de la francophonie servent à améliorer ces relations.
Le choix d’une école comme lieu de rassemblement cette année ambitionne de montrer aux jeunes ce que fait réellement la police. Tous les officiers ne sont pas bilingues (Christine Page et presque tous les représentants de la police ont parlé en anglais).